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 Histoire du pékinois

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Marina
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MessageSujet: Histoire du pékinois   Histoire du pékinois I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 10:00

Le Pékinois et son histoire
Les origines des Pékinois
par R. de Dampierre (Sport canin, Revue des Eleveurs et Amateurs. 1933)

Histoire du pékinois Foo-dog%20small


Selon la légende chinoise, le Pékinois serait le fruit de l’union d’un lion et d’une guenon.

Le lion, tombé amoureux d’une guenon, était venu trouver le Patron des animaux, Ah Chu, pour lui demander de permettre ce mariage ; l’autorisation fut donnée, mais à condition que le lion fit abandon de sa taille et de sa force. Le roi des animaux, devenu tout petit, mais ayant conservé son courage et son cœur… de lion, put alors épouser l’élue de son choix, et leurs enfants furent les Chiens Lions de Chine, ancêtres des Pékinois. Se non è vero, è ben trovato.
 

Il est incontestable que la race est très ancienne, car on la trouve mentionnée dans les vieux textes chinois de Confucius et des premiers siècles de notre ère. En l’an 618, l’Empereur Kon Tzu reçut en cadeau deux de ces chiens qu’on appelait alors chiens de Fu Lin. En 732, l’Etat ou Province de Hsin Lo payait un tribut au Japon, comportant des oiseaux et des animaux parmi lesquels sont décrits des Pékinois. On trouve trace de Pékinois blancs, très rares, à l’époque de la dynastie Yaun (XIIIème siècle). A partir de la dynastie Chien Lung, on trouve les Pékinois définitivement installés au Palais Impérial : l’élevage en est fait avec les plus grands soins. On commence à rechercher certaines couleurs et certaines marques, telles que les trois fleurs : noir autour des yeux, rouge sur le front, blanc autour de la bouche, ou le nuage sombre au dessus de la neige, c'est-à-dire le corps noir avec les pattes et le ventre blanc.
 
La Cité Interdite (affiche du film)
Histoire du pékinois Affic90
 

L'Impératrice Tseu-Hi
Histoire du pékinois TseuHi
L’impératrice Tseu Hi qui mourut en 1908 développa encore davantage l’élevage du Pékinois et modifia un peu son aspect en l’améliorant. On recherche une belle fourrure et des franges aux oreilles et aux pattes, ainsi que le bouton de jade ou point blanc au milieu du de front : la tête devient plus large. Une domesticité nombreuse ne s’occupe que des Pékinois, sous la direction des Eunuques de la cour.
 

C’est en 1860 que se place le premier exode du Pékinois vers l’Europe. En arrivant au Palais d’été, abandonné par l’Impératrice, les troupes alliées trouvèrent dans une pièce cinq Pékinois auprès de leurs « soigneurs », qui s’étaient donné la mort. Leur couleur était d’un beau marron rouge avec marques noires sauf une chienne Ili Tien, qui était noire et blanche, et une autre, beige et blanc.
L’amiral Lord John Hay et un autre officier de marine anglais en prirent chacun deux, le cinquième, le particolore beige et blanc , fut ramené par le Général Dunne et donné à la Reine Victoria, qui l’appela Looty (lott signifie pillage en Anglais : la Reine avait de l’humour). Las autres chiens de Lord Hay n’ont guère laissé de traces dans l’élevage anglais ; par contre, l’autre paire, devenue la propriété de la Duchesse de Richmond avec l’affixe de « Goodwood » est à l’origine de beaucoup de pedigrees.
Looty (collection privée Cour d'Angleterre)
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La Reine Victoria
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Photo de Looty en 1865
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Vers 1887, M. Georgess Brown, Vice-consul anglais en Chine, put également faire apporter en Europe une très belle chienne particolore nommée Fantails, puis Mrs Loftus Allen ramena un autre Pékinois de Chine vers 1893, nommé Pekin Peter, gris bringé, qui fut le premier de sa race à être exposé à Chester en 1894, avec succès du reste. En 1896 enfin, M. Douglas Murray, après beaucoup d’efforts, put faire sortir de la Cité interdite, deux des meilleurs spécimens, qu’il appela Ah Cum et Mimosa et les ramener en Angleterre. Ce n’était en effet pas chose facile que de tromper la surveillance des Hauts Mandarins de la cour qui considéraient comme un sacrilège de voir un chien impérial sortir de la Cité Violette pour aller dans les mains d’un blanc ; ils préféraient le tuer. L’Impératrice Tseu Hi aurait à plusieurs reprises fait cadeau d’un de ses chiens à des Ministres ou des Européens de marque, mais jamais ils ne purent quitter la Chine, disparaissant ou mourant mystérieusement auparavant.
 

En 1896, également Mrs Loftus Allen reçut à nouveau, rapportés par son mari, deux Pékinois, Pekin Prince et Pekin Princess, tous deux noirs.
Il est curieux de constater combien nombreux furent au début les Pékinois noirs, ou noirs et blancs rapportés de Chine. Cela prouve combien ces couleurs étaient recherchées à Pékin, et à quel point l’éducationnel grand public est encore à faire à ce sujet dans notre pays, puisque plusieurs fois, nous avons entendu à des expositions  des visiteurs s’exclamer devant un Pékinois noir : « Mais ce n’est pas possible, ce chien n’est pas un Pékinois ».
 

Pour en revenir à l’importation de Pekin Prince et Pekin Princess, l’histoire vaut la peine d’être contée : un ami de Mrs Loftus Allen élevait des poneys de course et son boy d’écurie avait un frère qui était Eunuque au Palais Impérial. Celui-ci vola les deux chiens et les donna à son frère qui les emmena de Pékin avec les poneys et les cacha dans la provision de foin emportée pour le voyage.
 

M. Loftus Allen les racheta à son boy et c’est ainsi qu’ils purent venir en Angleterre. En 1900, le Major Gwynne emporta un Pékinois noir et feu qu’il nomma Boxer. C’est vers cette époque que se place une rencontre qui marqua une date mémorable dans l’élevage du Pékinois.
 

Un jour, Mrs Douglas Murray promenait dans une rue de Londres ses deux Pékinois, Ah Cum et Mimosa lorsqu’elle fut interpellée par une dame qui était Lady Gordon-Lennox : celle-ci était la propriétaire de quelques Pékinois de l’élevage de Goodwood descendant des premiers chiens ramenés à la Duchesse de Richmond. Il en résulta des mariages entre les deux lignées et un des premiers  produits fut le premier Champion anglais Goodwood Chun ; ces deux chiens eurent une très grande influence sur la race pékinoise et se retrouvent dans presque tous les pedigrees.
 

Très rapidement commencèrent à se fonder des élevages de Pékinois dont nous citerons quelques noms parmi lesquels certains sont toujours florissants : Manchu, Alberbourne, Boradoak, Sutherland, etc…
 

Le premier Standard de la race fut établi en 1898 et le premier club qui est le Pekinese Club fut fondé en Angleterre en 1904.
En Belgique, Melle de Nobèle apprit à connaître les Pékinois pendant son séjour forcé en Angleterre, étant chassée de son pays par l’invasion allemande : son élevage a maintenant une quinzaine d’années d’existence.
 

Nous ne citerons pas les nombreux météores qui ont passé successivement pour les Pékinois, oubliant que dans les élevages d’animaux, fussent-ils de chiens ou de chevaux, la persévérance était la première qualité ; il est curieux de constater combien nombreux furent dans notre pays les personnes qui s’intéressèrent aux Pékinois pendant un ou deux ans et abandonnèrent ensuite, probablement découragés de ne pas récolter dès la première année des quantités de prix et de championnats.
 

Par contre, nous citerons parmi celles qui ont persévéré et ont obtenu au bout de quelques années de très brillants résultats Mme Legros, Mme Pierret et Mme Savigny.
 

Par suite de cette formation séculaire, les caractéristiques du Pékinois sont très nettes : fidélité, courage, dévouement sans servilité, intelligence presque humaine. Des siècles d’une éducation aristocratique lui ont donné une dignité et une aisance à nul autre pareil : étant instinctivement de bonnes manières, il se dresse très facilement et s’adapte à tous les milieux. Il est bon marcheur et sportif ; il courra la campagne ou les bois aussi bien que n’importe quel chien de chasse. Son caractère est gai : il est de bonne compagnie, adorant son maître, mais plutôt méfiant avec les étrangers. Sa mémoire est remarquable, et son oreille extraordinaire en fait un chien de garde de tout premier ordre.
 

Enfin, il a l’avantage de ne pas être trop grand pour que sa taille soit gênante, et d’être assez léger pour pouvoir être porté.
 

Son courage est légendaire : un écrivain raconte que les Empereurs Chinois aimaient faire sortir et parader devant la cour les bêtes fauves de leur ménagerie et il ajoute que tous les animaux tremblaient à la vue des lions, à l’exception des petits chiens-lions qui ne montraient aucune crainte devant ceux qu’ils considéraient comme étant de leur race.
 

La légende veut que le chien favori de l’Empereur Tai Tsung, lors de la mort de celui-ci, refusa de se laisser approcher par le nouvel Empereur qui le fit emmener en chaise impériale sur la tombe de son maître où il se laissa mourir.
 

Nous citerons un dernier exemple de Chine : les trois signes de fidélité qu’on voit sur beaucoup de monuments et de bibelots chinois sont : le pin, qui ne perd jamais ses feuilles, le bambou qui reste toujours vert, et le prunier qui fleurit l’hiver. Or très souvent, ces signes de l’ordre végétal sont remplacés pour l’ordre animal par trois Pékinois, indicatif de dévouement, loyauté et ténacité.
 

Le Pékinois est à notre avis le chien le plus agréable de tous les chiens de petite taille et il ne faut pas s’étonner qu’étant donné leurs qualités, cette race soit arrivée aujourd’hui à être répandue en Angleterre comme en France, plus que n’importe quelle race d’agrément. Celui qui a eu une fois un Pékinois ne pourra jamais avoir d’autre chien.
 

Histoire du pékinois Marylin%201950%202
Marylin Monroe en 1950
Histoire du pékinois Alexandra%20et%20looty2
La Reine Alexandra et Looty
Histoire du pékinois Jayne%20Mansfield%20peki%201960%202
Jane Mansfeld en 1960

Passionnant, quel passé pour le Pékinois...!!!!!! et sa si jolie légende


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MessageSujet: Re: Histoire du pékinois   Histoire du pékinois I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 10:09

La légende du Pékinois ou petit chien-lion de Chine...



Dans la jungle antique d'Asie, il y a plus de quatre mille ans, vivait un lion majestueux, au port altier et doté d'une magnifique crinière rousse. Tout en lui respirait la force tranquille et la noblesse.



Au cours d'une de ses promenades, tombant d'une liane comme d'une pomme de son arbre, vint ce poser près de lui une minuscule et adorable guenon au pelage noir argenté. Dieu qu'elle était belle avec ses grands yeux au regard profond, si plein de charme et de douceur. Elle était si belle que le Roi de la Jungle fut pris d'un amour fou. Leurs sentiments étaient réciproques, mais leur différence de taille et leur constitution tellement disproportionnée rendaient leur union impossible.



Le lion adressa alors au Dieu Chinois, Patron des animaux, une prière désespérée. Il le supplia de réduire sa taille et sa force afin de l'harmoniser avec celle de sa bien aimée, tout en lui conservant son courage et la dignité due a son rang. Devant tant d'amour et de sacrifice, le Dieu accepta de satisfaire sa demande et de bénir cette union sacrée. Sacrée oui, parce que l'une des représentations de Bouddha est un lion miniature.

De cette union naquit un petit chien-lion qui possédait la crinière, les qualités de cœur et la dignité de son père. De sa mère, il hérita de la douceur du regard avec des yeux sombres, pétillants de malice mais également de son intelligence.



Une aura particulière se dégage de lui et éloigne les mauvais esprits selon les croyances populaires.

C'est ainsi que au cours des siècles, ce petit chien vénéré en Chine, est devenu l'ancêtre du Pékinois...


Alphonse Blaise.


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